lundi 19 octobre 2009



Les ateliers adultes reprendront le 26 octobre à 19h30 et seront animés par Muriel Arnould.
Les enfants et adolescents peuvent dès à présent s'inscrire aux ateliers du mercredi animés par Dominique Fabuel. Pour plus de renseignements contactez nous.

dimanche 12 juillet 2009

Stanbouliotes 12 et 13 juillet




Stambouliotes est un spectacle inspiré par la pièce de théâtre Le Marchand de Smyrne, comédie en 1 acte (1770) de Nicolas Chamfort et par le roman Istanbul de l’écrivain turc Oran Pamuk (2007).



Le Marchand de Smyrne est la plus « moliéresque » des œuvres de Chamfort. Chamfort, y brode sur le thème du « turc généreux » en s’inspirant du récit de la vieille qui, dans Candide, de Voltaire, raconte ses tribulations d’esclave, vendue à Alexandrie, puis à Smyrne et enfin à Constantinople. La pièce raconte, sur fond de trafic d’esclaves, de piraterie, de récits de voyages et d’aventures, dans le décor exotique d’un Moyen-Orient fort en vogue au XVIIIe, la façon dont un riche musulman sauve de l’esclavage, par une succession de hasards heureux, un jeune aristocrate chrétien qui lui avait précisément rendu le même service dans des circonstances similaires quelque temps auparavant, cependant que sa femme sauve, dans les mêmes conditions, l’amante du jeune homme. L’Orient sert habilement de couverture à une satire mordante qui touche au racisme et aux inégalités sociales. La bonté, la tolérance religieuse et la reconnaissance servent de ressort à l’intrigue, pudiquement recouverte d’un voile d’exotisme. L’esclavage est ouvertement mis en cause, et avec lui le honteux commerce que certains font de leurs semblables. Sous l’aimable badinage d’une comédie spirituelle et joliment écrite surgissent quelques idées fortes dont la moindre n’est pas celle qu’exprime le marchand d’esclaves devant la réprobation du Français : « Que veut-il donc dire ? Ne vendez-vous pas des nègres ? Eh bien ! moi, je vous vends. N’est-ce pas la même chose ? Il n’y a jamais que la différence du blanc au noir! » (scène 8).



Photographie panoramique d’une cité légendaire, théâtre de grands événements et objet de maintes convoitises, à mi chemin entre le roman initiatique et le récit de voyage Istanbul de Pamuk dessine surtout le parcours littéraire du plus emblématique des écrivains turcs contemporains. Vagabond, disert, l’homme arpente les couloirs de la mémoire, des sensations fugaces et des moments forts pour dire l’amour qui le lie à Sa ville. Istanbul, son terrain de jeu, le berceau de son sang, le fief du cocon familial tentaculaire qui l’a vu grandir. Jamais ville n’aura autant participé à l’éducation d’un homme que ce diamant du Bosphore, rarement hommage plus sensible aura été rendu à la terre nourricière. Parce qu’il est possible de se livrer avec pudeur, pour ne pas ennuyer, sans doute, pour donner à Istanbul toute sa profondeur, Pamuk en dresse un portrait polymorphe, basé autant sur ses propres impressions que sur celles de ces illustres arpenteurs. Il emprunte à Théophile Gautier, à Nerval, à Flaubert et à l’encyclopédie du quotidien de Resat Ekrem Koçu. Il multiplie les regards, s’attarde sur la misère, remonte le temps et voit, par-delà le mythe de Constantinople, la réalité sordide.



En s’inspirant de quelques situations de l’une et l’autre œuvre, Stambouliotes est une pièce polyphonique qui nous plonge dans l’univers fascinant et fantasmé de l’empire Ottoman. Une pièce de théâtre de voyage et une réflexion sur la contemplation du face à face entre occident et orient. Un regard croisé entre soi et l’autre. Dans cette histoire, les personnages voyagent beaucoup, nous aimons tous les personnages qui viennent de loin dans le temps. Des personnages qui sont des voyageurs du temps et qui sont aussi en butte aux lieux communs, aux stéréotypes, aux particularités et à l’exil.



Stambouliotes c’est également cette comptine enfantine : je t’aime, un peu beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Il y a de l’intrigue amoureuse, parce que l’amour se rapporte toujours à de l’inconnu, au « mystère » de quelqu’un. Et quelqu’un est toujours un mystère.

Dimanche 12 juillet à 17h et Lundi 13 juillet à 20h / Entrée 5€

vendredi 26 juin 2009




Centre Social du Petit Bois : 26 et 27 juin 2009, 20h30

Opéra-Théâtre de Metz : 30 juin 2009, 20h30


Le 27, 28 et 30 juin prochains, Le Studiolo-IRTS de Lorraine, propose son nouveau spectacle : « Le Sacre du printemps » dans une mise en scène d’Amar Bellal et la chorégraphie de Julie Barthélémy. Ce spectacle fait suite à « Exils » représenté à Borny en 2006, à l’initiative de la communauté éducative des Hauts de Blémont et de Laura Tared.

Inspiré du célèbre ballet de Stravinsky « Le Sacre du printemps », ce nouveau spectacle mobilise une trentaine de jeunes de Borny dans une version contemporaine et dynamique qui ne s’inscrit plus dans l’ancienne Russie mais dans la société actuelle. Les mystères de l’adolescence, la célébration de l’énergie naturelle et physique sont des thèmes que Stravinsky avait évoqués dans son ballet et qui demeurent toujours au centre de notre propos.

Ce spectacle qui mêle la danse la musique et le théâtre ( les tableaux dansés alternent avec des scènes de « L’homme et la masse » d’Ersnt Toller) se donne pour ambition de proposer à des jeunes familiarisés avec la culture du rap et du hip hop d’accéder aussi à une autre culture artistique moderne et contemporaine et de leur permettre de se l’approprier à leur manière.


Un événement créé par le Studiolo-IRTS de Lorraine en partenariat avec l’APSIS Borny, et l’Arsenal, avec la collaboration de l’équipe éducative des Hauts de Blémont, avec le soutien de la Ville de Metz, du conseil général 57, du conseil régional de Lorraine, de la direction départementale de la jeunesse et des sports et de la Caisse d’Epargne, accueilli par le Comité de gestion des centres sociaux et l’Opéra Théâtre de Metz.

Représentations :

Centre social Petit Bois, les vendredi 26 et samedi 27 juin à 20h30

Opéra théâtre de Metz, le 30 juin à 20h30.


jeudi 11 juin 2009

Tempête




« La Tempête » de William Shakespeare devient, l’espace d’une séquence, le nouveau terrain de jeu des travailleurs sociaux.
Avec l’aide d’artistes plasticiens et de professionnels du spectacle coordonnés par le Studiolo-IRTS de Lorraine, les 150 étudiants de 1ère année invitent le public à leur parcours chorégraphique annuel.

Le site de Ban Saint Martin devient L’île de Prospéro et la Tempête envahi les lieux pour vous perdre dans un labyrinthe désarticulé.
Rythmes, mouvements, images et créations sonores sont au programme sous le signe de l’art contemporain.
Les travailleurs sociaux en s’ouvrant sur le monde du spectacle vivant s’imprègnent de l’art et de la culture pour les associer à l’élaboration des projets d’action sociale et des projets éducatifs.





mardi 19 mai 2009

« L’Objet du travail social n°3» : Bruits de couloir
une exposition d’art contemporain réalisée par des travailleurs sociaux.

« L’objet du travail social » est un projet d’exposition d’art contemporain réalisée par des travailleurs sociaux. C’est une initiative du département de formation (dénommé « Axe »), « Expression, Création, Communication et Médiation Culturelle » de l’IRTS de Lorraine (site de BSM). Que des travailleurs sociaux en formation en arrivent à réaliser une exposition d’art contemporain ne va pas de soi et c’est pourquoi nous allons tenter d’expliquer notre démarche en restituant les grandes phases de cette expérience inhabituelle.
Mardi 19 Mai de 13 à 16h et mercredi 20 Mai de 9h à 12h. Pot de finissage à 12h.

samedi 21 mars 2009


Le Studiolo-IRTS en partenariat avec La Ligue de l'enseignement présente:


« Terres promises », d’’après « Retour à Haïfa » de Ghassan Kanafani.

Une création du Théâtre du Public


Samedi 21 Mars à 15h30 et 20h30.

Tarif unique 5€



1948 : création de l’état d’Israël. Comme presque toute la population palestinienne de Haïfa, Saïd et Safia sont forcés militairement par les Juifs et les Anglais, de quitter la ville et la Palestine. Dans la panique, ils laissent derrière eux, leur fils Khaldoun âgé de quelques mois. Au lendemain de la guerre de 1967, Saïd et Safia reviennent à Haïfa. Ils découvrent alors que leur ancienne maison est occupée par une juive d’origine polonaise dont les parents ont péri dans un camp de concentration nazi. Et que Khaldoun, leur fils, qu’elle a adopté, s’appelle maintenant Dov, et sert dans l’armée israélienne...
Ce drame familial est emblématique du conflit israélo-palestinien et va même au-delà en posant le caractère universel d’un dilemme : un enfant pour deux mères, une terre pour deux peuples. Qui a un droit de propriété sur une terre ? Qui en décide ? Au regard de quoi ? L’histoire d’hier ou celle d’aujourd’hui ? Qu’advient-il des personnes chassées de leur terre ? Sang arabe... culture juive... : la voix du sang prime-t-elle sur la culture ? L’homme se définit-il par la cause à laquelle il adhère ?

L’EQUIPE
Ecriture : Hamadi
Mise en scène : Claudine Aerts
Distribution : Saïd Bahaïd Muriel Clairembourg Monia Douieb Philippe Dumoulin Soufian El Boubsi
Scénographie : Samuel Dronet
Costumes : Françoise Van Thienen

Source : http://www.theatredupublic.be/



mercredi 21 janvier 2009

Gavroche, rentrons dans la rue



GAVROCHE, RENTRONS DANS LA RUE !
de et avec Marcel Bozonnet

Au COSEC Dauphiné, rue du Dauphiné, Metz-Borny
(à côté de la Cité Sociale et du Collège des Hauts de
Blémont)
le Mercredi 21 janvier à 17h;

Entrée scolaires : 1 € et
Autres : 2 €
réservation souhaitée au 03 87 32 11 37
ou par mail info.lestudiolo(@)orange.fr





Le Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine propose hors-les-murs un spectacle de sa programmation 08/09. Il s’agit de ‘Gavroche, rentrons dans la rue !’, une installation et une performance théâtrales sous la houlette de Marcel Bozonnet, saltimbanque comédien et metteur en scène, ex-administrateur de la Comédie Française.

Ce spectacle court (moins d’une heure) et tout public (à partir de 10 ans) se déroule dans un espace qui contient à la fois les spectateurs et le comédien. Il évolue au milieu des spectateurs dans un dispositif qui évoque les becs de gaz du Paris des ‘Misérables’ de Victor Hugo. C’est de ce dispositif que surgissent la lumière, les images et le son. Le propos tourne autour du personnage de Gavroche, un gamin de Paris, durant l’insurrection de 1830.

Marcel Bozonnet se grime, se costume, change de masque et d’incarnation à vue.

Gavroche bénéficie d'un raffinement, d'une inventivité, d'une espièglerie, dont jeunes et grands sont les bénéficiaires privilégié


L’invitation nous interpelle : Gavroche, rentrons dans la rue ! Accompagnons donc cet enfant naïf et lucide, tragiquement contestataire dans le lieu de toutes les revendications, de tous les rêves, de toutes les utopies criées, scandées, chantées, réprimées : la rue.
Grâce à la magie du théâtre, Gavroche devient le frère, le fils, le petit-fils de tous ses spectateurs : il suffit, dans un lieu laissé ou rendu à sa nudité, de quelques tabourets regroupés mais permettant la déambulation, de quelques mâts, de quelques néons on ne peut plus ordinaires, et, sur les mâts, quelques écrans. Une voix toute proche. De la brume. Des costumes et des masques de toile pour toutes les métamorphoses, pour toutes les incarnations. Et un comédien, — et quel comédien ! —, Marcel Bozonnet revenant aux sources, la place publique et les tréteaux.
Il se fait le porte-parole des Misérables de Victor Hugo, tour à tour un soldat, un vieillard, l’enfant. Des chœurs de femmes ponctuent ses propos. En prologue et en épilogue, des extraits du Théâtre de Séraphin d’Antonin Artaud disent le surgissement du comédien.
Et c’est ainsi que, plongés dans l’atmosphère extraordinaire d’un lieu ordinaire, nous sommes placés face à l’importance de l’art, de la littérature, du roman, comme moyens d’appréhension et de compréhension du monde.
Nous partageons aussi un moment d’histoire et de citoyenneté.
Nous sommes avec Artaud lorsqu’il dit: «Quand je joue, c’est là que je me sens exister»!



©Elisabeth Carecchio

GAVROCHE, RENTRONS DANS LA RUE !
Textes de Victor Hugo et Antonin Artaud réunis par Joël Huthwohl
Performance de Marcel Bozonnet

Avec la collaboration artistique de Caroline Marcadé, Scénographie Daniel Jeanneteau, Costumes Renato Bianchi, Masques Werner Strub, Son Fabrice Planquette, Images Charles Carcopino assisté d’Olivier Millerioux, Assistanat à la mise en scène Ella Marder

Production Maison de la Culture d’Amiens, Coproduction Compagnie des Comédiens Voyageurs / Marcel Bozonnet, Maison des Arts de Créteil. Avec la collaboration du Hangar / Lieu des Arts de la rue d’ Amiens-Métropole et du chœur de chambre Musicaa

en collaboration avec le Centre Dramatique Thionville Lorraine



lundi 19 janvier 2009


Cie ETOI-EMOI présente :

« TOUT LE MONDE, QUELQU’UN, MOI »



Lundi 19 janvier à 20h salle HA.
Mise en scène Emilie Katona

Suite à une convention passée fin 2005 entre l’association ARIAS (Association Régionale d’Inclusion par les Arts de la Scène) et la Résidence du Parc, un groupe- théâtre, composé des acteurs de l’AEIM de Malzéville, se met en place.

Il est encadré par une artiste professionnelle du théâtre, Emilie KATONA, qui les initie au travail d'acteur mais qui aussi assure, en fonction des envies et de la matière du groupe, la construction et la mise en scène de spectacles…

A raison d’une répétition tous les 15 jours, et après 2 années d’initiation théâtrale, le groupe décide de fonder son nom de compagnie et crée son premier spectacle théâtral et gestuel…

Petite forme théâtrale et gestuelle

Des individus. Des êtres. Des gens. Des personnes
Ils cherchent une place, une identité.
Chacun sa chaise.

Qui es -tu, toi ?
J’vous présente : lui
J’vous présente : moi
J’vous présente mes rêves
J’vous présente mes fantaisies- légères ou graves –
Ca dépend des jours, c’est simple , ça n’a l’air de rien, c’est nous, c’est vous, c’est la vie quoi !
Des petits bouts de çi, de là, comme ça.
Et il y a l’amour, aussi.
C’est vivant où ça s’arrête.
Suspension du temps et du mouvement et de la parole et de tout le reste.
J’ peux vous parler 5 minutes ?
Madame , madame, vous voulez parler avec moi ?
Tout le monde a besoin de parler avec quelqu’un


avec :
Françoise ROSE, Stéphanie PINCEEL, Sylvie ROBERT, Pascal SCHEUER, Jean–Noël FRANTZ, Laurent GIX et Alice LENOIR

Accordéon : Marcel FORZY
Mise en scène : Emilie KATONA
Et l’aide précieuse d’Odile CUGNIN, Patricia FORZY-REMY, Karim DEBZA…